Abattage d’arbre dans une propriété : les règles et conseils de coupe
Couper définitivement un arbre peut faire mal au cœur, mais nécessaire quand cette plante entraine des gênes de voisinage ou porte atteinte à la sécurité de tous. Mais avant de couper un arbre, il faut aussi se souvenir de la législation sur l’abattage d’arbre. Ensuite, quelques informations sur les moments opportuns, les précautions et les manières de procédés seront détaillées dans les paragraphes suivants.
Que disent les normes d’urbanisme ?
En général, la mairie impose l’abattage d’un arbre lorsque celui-ci menace de danger une infrastructure publique ou même la sécurité des occupants de la maison. En outre, l’abattage d’arbre est souvent ordonné quand l’emplacement de celui-ci empiète largement la limite séparatrice de deux propriétaires ou quand la distance entre l’arbre et la voie routière n’est pas respecter. Il faut aussi noter que les législations concernant la distance à respecter diffèrent de la zone d’implantation et la situation de la propriété. En effet, la distance requise entre un arbre et une ruelle n’est pas le même pour un arbre au bord d’une route nationale.
Avant de procéder à l’abattage, il convient alors de se renseigner préalablement auprès de la mairie de votre ville ou bien engager un abatteur professionnel comme celui dans le 77 qui maitrise toutes les normes sur l’abattage d’arbre. Toutefois, il existe des situations d’exception limitant ou interdisant l’abattage d’un arbre. Même si un arbre est planté dans votre propre résidence, son abattage vous est proscrit si la commune reconnait son usage ; si l’arbre atteint deux mètres de hauteur depuis plus de 30 ans, ou qu’elle figure au patrimoine de la ville ou encore si celle si est planté dans une zone boisée classée ou située dans le périmètre d’un monument historique.
Cependant, un arbre dont l’ancienneté est inférieure à la trentaine peut bien être inscrit dans le patrimoine commun, et donc interdit à abattre. Si tel est le cas de votre arbre, son abattage fera l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la mairie et qui est délivrée par le maire en personne. D’autre part, le plan local d’urbanisme peut imposer le remplacement de l’arbre abattu selon la circonstance.
Anticipez la coupe de votre arbre pour éviter les frais de dédommagements
Quand un arbre empiète la limite séparatrice de deux propriétés, sachez que le voisin a le droit de cueilleur les fruits qui tombent dans sa propriété, et il peut exiger la taille de certaines branches. En outre, si l’arbre a causé n’importe quel dommage à votre voisin, comme la destruction de sa clôture, les infrastructures d’aménagement jardinier ou encore une partie de sa toiture, vous serez tenue responsable de ces derniers et des frais de dédommagements seront déduit de votre compte.
Dans tous les cas, tous les dommages ultérieurs engendrés par un arbre incombent sur le propriétaire de l’arbre, ainsi vaut mieux abattre un arbre bien avant que de telles destructions se produisent.
Les précautions à prendre lors d’un abattage d’arbre
Tachez de bien choisir le moment de l’abattage de votre arbre. Sachez que l’abattage d’arbre est fortement interdit entre mars et septembre, en raison de la reproduction et de nidification des oiseaux. Pour des raisons phytosanitaires, un abattage en période de montée de sève est à proscrire, au risque de contaminer les autres végétaux environnants.
La sécurité de l’opérateur et la sécurisation des périmètres du chantier d’abattage sont indispensables. Pour réussir l’abattage de votre arbre, l’emploi de matériels aux normes tels qu’une scie homologuée est exigée. En outre, le port des équipements de protection individuelle constitue une priorité ; ces derniers protègent l’opérateur des coupures, des blessures et même des coups violents dus à l’impact d’un branchage en plein chutent. Cependant, les meilleures protections restent l’expertise d’un abatteur comme celui dans le 77.